Études de cas (secondaire)
La préparation à l’Épreuve Unique (MELS) en français 5e secondaire
Cette année, vous préparez les élèves de 5e secondaire en français à l’épreuve unique du MELS en écriture : la dissertation. Or, votre groupe est très hétérogène et vous remarquez que plusieurs de vos élèves présentent des troubles d’apprentissage et/ou une dyslexie, ce qui complexifie leur préparation. Pour certains d’entre eux, il est possible de réaliser la dissertation finale sur traitement de texte (accommodement lié à la preuve diagnostique), mais vous êtes conscient en même temps que d’autres élèves n’ayant pas nécessairement de « trouble » présentent néanmoins des difficultés d’apprentissage, ce qui vous donne l’impression de leur accorder un traitement inéquitable. Par ailleurs, quelques semaines avant l’épreuve unique, plusieurs élèves vous « bombardent » des mêmes questions par courriel jour et nuit et cela vous épuise de plus en plus parce que vous n’arrivez plus à répondre assez rapidement.
L’examen de Science et technologie
Dans le cadre de votre cours de Science et technologie, vous devez évaluer la compétence 2 « Mettre à profit ses connaissances scientifiques et technologiques », en lien avec le concept de diversité génétique. Jusqu’à maintenant, vous avez opté pour un examen à choix multiples (QCM), mais avez remarqué que plusieurs élèves n’ont pas réussi à le terminer dans le temps requis et que les notes ne sont pas très élevées. Vous n’êtes pas non plus convaincu de l’atteinte réelle de la compétence par les réponses reçues de vos étudiants à vos questions spontanées en classe. Vous songez à remplacer l’examen à QCM par un travail écrit, mais craignez que la rétroaction individuelle trop longue vous pénalise en vous surchargeant de travail.
Le casse-tête mathématique
Vous enseignez un cours d’algèbre en 3e secondaire et constatez que les élèves sont de niveaux très inégaux dans vos groupes. Lorsque vous donnez des devoirs, le même scénario se répète presque à chaque fois : la moitié des élèves comprend parfaitement la notion en jeu et est prête à passer à un problème plus complexe tandis que l’autre moitié nécessite encore plusieurs explications pour maîtriser les problèmes du devoir. Vous vous sentez donc coincé dans un dilemme puisque vous sentez le besoin de répéter les mêmes notions théoriques pour vous assurer de la compréhension de vos élèves sans vouloir ennuyer ceux qui ont déjà compris. L’un de vos élèves pose aussi à plusieurs reprises dans un même cours de très longues questions, parfois hors contexte, ce qui contribue à impatienter les élèves plus avancés.
La philosophie en Éthique et culture
Dans le cadre de votre cours d’Éthique et culture religieuse en 4e secondaire, vous enseignez les philosophies séculières (existentialisme, athéisme, etc.) à des groupes variant entre 25 et 35 élèves grâce à des exposés magistraux et en écrivant quelques mots-clés au tableau. Même si vous disposez d’un équipement informatique dans votre local, incluant un tableau blanc interactif, un ordinateur et un projecteur, vous ne l’utilisez qu’à l’occasion parce que vous ne savez pas vraiment comment intégrer ces technologies à votre enseignement. Or, vous apprenez que cette année, l’un de vous élèves présente une déficience visuelle et un autre a un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Après quelques cours, vous remarquez aussi que certains étudiants semblent s’ennuyer et ne participent pas, alors que d’autres vous disent qu’ils ont de la difficulté à vous suivre à l’arrière de la classe.